Maroc

Population (2018): 35,434,607 (estimations – statistiques nationales)
Population (2014): 33,610,084 (données du recensement – statistiques nationales)
Population (2004): 29,680,069 (données du recensement – statistiques nationales)

Les plus grandes provinces (habitants – données du recensement des statistiques nationales):

• Casablanca (recensement 2014: 3, 343, 642)
• Marrakech (recensement 2014: 1, 323, 005)
• Fès (recensement 2014: 1, 146, 088)
• Tanger — Assilah (recensement 2014: 1, 060, 261)
• Kénitra (recensement 2014: 1, 052, 177)
• Salé (recensement 2014: 973, 418)

Croissance démographique annuelle (2017): 1.3% (Banque mondiale)
Croissance démographique annuelle (2017): 1.3 %
Croissance démographique annuelle (2014): 1.46 %
Croissance démographique annuelle (2004): 1.1 %

« Données issues du recensement de l’institut national des statistiques ; croissance démographique urbaine annuelle calculée à partir des données de la Banque mondiale. »

Le Maroc est la cinquième plus grande économie d’Afrique. Elle est considérée comme relativement libérale et régie par la loi de l’offre et de la demande. Le pays est le plus grand exportateur et le troisième producteur de phosphate au monde. La croissance économique s’est fortement diversifiée, avec la création de nouveaux pôles de services et industriels, notamment à Casablanca et à Tanger. L’agriculture connait un renouveau. Le secteur des services représente la moitié du PIB. Le secteur industriel (mines, construction et fabrication) représente un autre quart.

La consommation d’énergie du Maroc dans le secteur des transports routiers représentait 36 % de sa consommation énergique totale en 2016 (2010 : 34 % ; 2000 : 31 %), alors que la consommation d’énergie par habitant s’élevait à 553 kg d’équivalent pétrole en 2016, contre 527 kg en 2010 et 381,9 kg en 2000 (données de la Banque mondiale). La consommation d’électricité s’élevait à 900 kWh par habitant en 2016 contre 770 kWh en 2010 et 490 kWh en 2000 (Atlas de l’énergie de l’AIE). La part du secteur résidentiel dans la consommation finale d’énergie pour la dernière décennie est relativement stable, et se situe entre 24 et 26 % (Atlas de l’énergie de l’AIE). Conformément à la même base de données, le taux de pénétration des énergies renouvelables dans la production totale d’électricité est l’un des plus élevés de la région, représentant au minimum 6 % après 2000 et 15 % en 2016.

Selon les chiffres de l’AIE et de la Banque mondiale, les émissions de CO2 au Maroc ont atteint 1,57 tonne métrique par habitant en 2016, contre 1,43 tonne métrique en 2010 et 1,02 tonne métrique en 2000, ce qui représente une belle stabilisation au cours des trois dernières années. Les émissions de CO2 au Maroc sont issues de la combustion de combustibles fossiles et de la fabrication du ciment et comprennent celles produites lors de la consommation de combustibles solides, liquides et gazeux et du torchage du gaz naturel.

« 83,6 % de la population dispose d’un accès satisfaisant à une source d’eau et 87,6 % de la population à un réseau d’assainissement adéquat. En 2014, le Maroc a généré 6,85 millions de tonnes d’ordures ménagères (0,55 kg/jour en moyenne en zones urbaines et 0,3 kg/jour en zones rurales) (Banque mondiale, 2018). La quantité de déchets augmente de 1,36 % par an. La couverture de collecte des ordures ménagères dans les zones urbaines atteint 85 %. En général, les déchets collectés finissent dans des décharges à ciel ouvert (52 %) et dans des sites d’enfouissement (37 %) tandis que 8 % sont recyclés (GIZ, 2014 – Rapport national sur la gestion des ordures ménagères au Maroc). »

En termes d’atténuation, le Maroc s’est fixé un objectif national de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 42 % en dessous des émissions MSQ de 2030, ce qui ne peut être atteint que sous la condition de bénéficier d’un soutien substantiel de la communauté internationale. Le Maroc s’engage également à atteindre un objectif de réduction inconditionnel de 17 % au-dessous des niveaux MSQ d’ici 2030, en tenant compte des réductions dans les domaines de l’Agriculture, foresterie et autres utilisations des terres (AFOLU). Les CDN du Maroc comprennent également une composante d’adaptation. En savoir plus sur les CDN du Maroc.

Le Maroc a présenté le Plan national de lutte contre le réchauffement climatique (PNRC) en 2009, en mettant l’accent sur l’identification d’un certain nombre de priorités d’adaptation pour l’agriculture, les zones côtières et la pénurie d’eau. Ces mesures ont été fondées sur des éléments du Plan Maroc Vert datant de 2007 pour l’agriculture et de la stratégie nationale sur l’eau de 2009.
En 2014, le Maroc a élaboré sa politique en matière de changements climatiques (MCCP : National Climate Change Policy) en tant qu’outil de coordination des différentes mesures et initiatives en matière de changement climatique. Il fournit un cadre opérationnel pour l’élaboration d’une stratégie à moyen et à long terme, avec une vision pour 2040. La politique est dynamique, participative et flexible, afin de promouvoir un développement à faible intensité de carbone et résilient aux changements climatiques, en insistant sur les piliers sectoriels stratégiques suivants:

• Eau
• Agriculture
• Pêche
• Foresterie et désertification
• Biodiversité
• Santé
• Tourisme
• Logement, urbanisme et territoires.