Israel

Population (2018): 8,955,000 (statistiques nationales)
Population (2008): 7,412,200 (données du recensement – statistiques nationales)
Population (2000): 6,289,000

Villes principales (habitants) :

• Jérusalem (recensement 2008 : 759 700 ; estimations de 2017 : 901 302)
• Tel Aviv (recensement 2008 : 402 600 ; estimations de 2017 : 443 939)
• Haifa (recensement 2008 : 264 300 ; estimations de 2017 : 281 087)
• RishonLeZion (recensement 2008 : 226 800 – 2017 – 249 860
• Ashdod (recensement 2008 : 204 300 ; estimations de 2017 : 222 883)
• Petah Tikva (2008 census 200,300; 2017 estimates 240,357).

Croissance démographique annuelle (2017) : 1,9 % (Banque mondiale)
Croissance démographique annuelle (2010) : 1,8 %
Croissance démographique annuelle (2000) : 2,7 %

Données provenant du département des statistiques et worldbank.org,toutes les données sur les villes sont calculées à partir des données de la Banque mondiale

En termes de PIB nominal, l’économie israélienne est estimée au 34e rang mondial (Fonds monétaire international, 2018). Israël a une économie de marché technologiquement avancée avec une considérable participation gouvernementale, bien qu’elle soit en diminution. Elle dépend des importations de pétrole brut, de céréales, de matières premières et d’équipements militaires. Malgré des ressources naturelles limitées, Israël a développé de manière intensive les secteurs agricoles et industriels au cours des 20 dernières années. L’utilisation récente des réserves de gaz naturel a stimulé l’économie et a amélioré la sécurité d’approvisionnement du pays.

Dans les zones urbaines, 100 % de la population dispose d’un accès satisfaisant à une source d’eau et à un réseau d’assainissement adéquat (Banque mondiale, 2015). Selon les chiffres de 2015 du Ministère israélien de la Protection de l’environnement, Israël génère 5,4 millions de tonnes de déchets urbains solides par an (1,7 kg/jour par personne). Les déchets urbains solides ont augmenté de l’ordre de 3 % à 5 % chaque année, mais les chiffres varient considérablement dans différentes régions du pays. La couverture de la collecte des déchets est élevée, même si les taux de collecte exacts ne sont pas disponibles. La destination finale des déchets collectés est généralement l’enfouissement (75 %) et le recyclage (25 %).

La consommation d’énergie d’Israël dans le secteur du transport routier s’élevait à 39 % de sa consommation finale d’énergie en 2016 (Atlas de l’énergie, AIE) (2008 : 38 % ; 2000 : 37 %), alors que la consommation d’énergie par habitant s’élevait à 2 777 kg d’équivalent pétrole en 2015, contre 2 898 kg en 2007 et 2 899,4 kg en 2000 (données de la Banque mondiale). La consommation d’électricité s’élevait à 6,89 MWh par habitant en 2016 contre 7,09 MWh en 2008 et 6,31 MWh en 2000 (Atlas de l’énergie de l’AIE). Après 2011, la part du secteur résidentiel dans la consommation totale d’énergie a commencé à décliner (2016 : 14 %, 2011 : 25 %, 2000 : 20 % (Données de l’Atlas de l’énergie, AIE). Selon la même base de données, la part des énergies renouvelables dans l’ensemble de la production d’électricité se situe à des niveaux très bas, soit environ 1 % au cours de la période 2011-2013, soit une augmentation de 2 % pour les années 2014-2016.

Israël a l’intention d’atteindre un objectif inconditionnel de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre à l’échelle de l’économie à 7,7 t CO2 EQ par habitant d’ici 2030, ce qui constitue une réduction de 26 % en deçà du niveau de 2005 qui était de 10,4 T CO2 EQ par habitant. Un objectif intermédiaire de 8,8 t CO2 EQ par habitant est prévu pour 2025.
En savoir plus sur les CDN d’Israël.

En 2009, un Comité interministériel d’adaptation au changement climatique a été formé et chargé d’élaborer un programme national d’adaptation au changement climatique.
En 2011, le ministère de la Protection de l’environnement a créé le Centre israélien d’information sur les changements climatiques (ICCIC), qui vise à développer la base de connaissances scientifiques et les documents politiques qui alimenteront le plan national d’adaptation. L’ICCIC a depuis présenté trois rapports, le premier, en 2012, a examiné les connaissances existantes sur la question et a identifié et priorisé les lacunes en matière de connaissances. Le deuxième, également en 2012, a fourni des recommandations de politique générale et un programme de marketing international pour les éléments à livrer de l’ICCIC, tandis que le troisième, en 2013, a examiné l’adaptation au changement climatique dans les collectivités locales.
Les principales recommandations politiques de l’ICCIC sont les suivantes:

• Rendre plus disponibles les informations sur les changements climatiques afin d’améliorer l’efficacité économique;
• Changer la stratégie autour des ressources hydriques en mettant en œuvre des solutions du moindre coût au coût le plus élevé, en mettant la priorité pour maximiser l’efficacité de l’approvisionnement en eau, le recyclage de l’eau, la prévention des pertes d’eau et la gestion de la demande en eau, l’investissement dans les usines de dessalement uniquement comme dernier recours;
• Une réglementation qui stimule l’adaptation autonome des marchés;
• promouvoir des politiques et des réglementations qui soutiennent des mesures d’adaptation autonomes qui ne seraient pas mises en œuvre autrement en raison du manque de sensibilisation du public ou d’obstacles bureaucratiques.

L’ICCIC recommande également d’aborder d’autres domaines vulnérables tels que l’énergie, l’agriculture, le tourisme, les transports, l’élévation du niveau de la mer et les autorités locales.