Algérie

Population (2017): 41,721,000 (Office national de la statistique)
Population (2010): 35,978,000
Population (2000): 30,416,000

Villes principales (habitants : Recensement et estimations de 2018) :

• Alger (2008 : 2 712 944 — dernières estimations à l’échelle métropolitaine : 5 000 000)
• Oran (2008 : 1 165 687 — dernières estimations à l’échelle métropolitaine : 1 454 078)
• Sétif (2008 : 856 457 — dernières estimations à l’échelle métropolitaine : 288 461)
• Djelfa (2008 : 825 411 — dernières estimations à l’échelle métropolitaine : 339 248)
• Batna (2008: 768 444 — dernières estimations à l’échelle métropolitaine :
• Blida (2008: 719 515 — dernières estimations à l’échelle métropolitaine : 1 167 882)
• Constantine (2008 : 717 646 — dernières estimations à l’échelle métropolitaine : 938 475)
• Annaba : (2008 : 442 230 — dernières estimations à l’échelle métropolitaine : 343 703)

Croissance démographique annuelle (2017) : 1,7 %
Croissance démographique annuelle (2011) : 1,9 %
Croissance démographique annuelle (2000) : 1,3 %

Données de l’Office national des statistiques en Algérie sur la population (données nationales), données de l’ONU sur les centres urbains en 2008 (http://data.un.org), dernières estimations à l’échelle métropolitaine tirées de https://www.worldatlas.com,croissance démographique calculée sur la base des données de www.worldpopulationreview.com

L’épine dorsale de l’économie algérienne dépend essentiellement du secteur des énergies fossiles. Le secteur représente environ 60 % des recettes budgétaires, 30 % du PIB et plus de 95 % des recettes d’exportation. Récemment, avec la chute du prix du pétrole, la situation a changé. La compagnie pétrolière nationale algérienne est la plus grande entreprise du continent africain. Le pays a toujours été remarqué pour la fertilité de son sol. Environ 10,8 % (ONU, 2014) de sa population active est employée dans le secteur agricole, qui représente 13,1 % du PIB (Banque mondiale, 2015).

Dans les zones urbaines, 83,6 % de la population dispose d’un accès satisfaisant à une source d’eau et 87,6 % de la population à un réseau d’assainissement adéquat (Banque mondiale, 2015). En 2016, l’Algérie a généré 12,4 millions de tonnes d’ordures ménagères (0,7 kg/jour par personne en zones urbaines, et 0,5 kg/jour en zones rurales) (Banque mondiale, 2018). La quantité de déchets augmente de 3 % par an. La couverture de la collecte des déchets dans les zones urbaines oscille entre 85 % et 90 %. Les chiffres sont de l’ordre de 65 % à 70 % dans les zones rurales. En général, les déchets collectés finissent dans des décharges à ciel ouvert (60-70 %) et dans des sites d’enfouissement (30-40 %) (GIZ, 2014 – Rapport national sur la gestion des ordures ménagères en Algérie).

La consommation d’énergie de l’Algérie dans le secteur des transports routiers représentait 40 % de sa consommation énergique totale en 2016 (Atlas de l’énergie de l’AIE) (2008 : 41 % ; 2000 : 37 %), alors que la consommation d’énergie par habitant s’élevait à 1, 321 kg d’équivalent pétrole en 2014, contre 1069,2 kg en 2008 et 865,7 kg en 2000 (données de la Banque mondiale). Après 2005, selon l’Atlas de l’énergie de l’AIE, la part du secteur résidentiel dans la consommation totale d’énergie a commencé à décliner (2000 : 31 %, 2005 : 32 %, 2010 : 24 %, 2016 : 27 %). Selon cette même base de données, la part des énergies renouvelables dans la production totale d’électricité reste très faible (environ 1 % sur la période 2006-2013).

La consommation d’électricité s’élevait à 1 480 kWh par habitant en 2016 contre 940 kWh en 2008 et 680 kWh en 2000 (Atlas de l’énergie de l’AIE). Toujours selon les chiffres de la même base de données, les émissions de CO2 en Algérie étaient de 3,14 tonnes métriques par habitant en 2016, contre 2,53 tonnes métriques en 2008 et 1,97 tonne métrique en 2000.

Une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 7 % à 22 % d’ici 2030 par rapport au niveau du maintien de statu quo (MSQ), conditionnelle à l’aide extérieure pour le financement du développement et du transfert de technologies et du renforcement des capacités. Une réduction de 7 % des GES sera réalisée avec les moyens nationaux. En savoir plus sur les CDN de l’Algérie.

Au cours de la dernière décennie, les outils de la stratégie en matière de changement climatique ont été fondés sur la loi relative au développement durable et à la protection de l’environnement, publiée en 2003, ainsi que sur le Plan national d’action pour l’environnement et le développement durable (PNAE-DD), qui a établi les programmes environnementaux du pays au cours de la période 2001-2010. En outre, l’Algérie a adopté en 2003 un Plan national d’action et d’adaptation au changement climatique (PNA-ACC), qui a été mis à jour en 2013. La dernière version donne un aperçu des vulnérabilités face aux changements climatiques en Algérie et propose plus de 70 mesures d’action, notamment :

• récupération des déchets (13,5 millions de tonnes / an).
• Électrification des transports ferroviaires et intensification des transports publics urbains (y compris la construction de l’infrastructure du métro d’Alger et du tramway dans plusieurs villes)
• L’utilisation accrue des sources d’énergie renouvelables, fixant un objectif d’installation de 22 000 mégawatts de capacité d’énergie renouvelable d’ici 2030, répartis entre 12 000 mégawatts devant être consacrés pour couvrir la demande nationale d’électricité et 10 000 mégawatts pour l’exportation.

In addition, according to UNDP, the development of National Communication to UNFCCC offered Algeria the opportunity to design dedicated mitigation and adaptation measures, aiming at an increased resilience to the impacts of climate change. The Second National Communication of Algeria (2010) identified key vulnerabilities in the following sectors:

• Agriculture / Sécurité alimentaire
• Ressources hydriques
• Zones côtières et écosystèmes marins