Liban

Population (2017): 6,082,300 (Banque mondiale et worldpopulationreview.com)
Population (2007): 3,759,000 (statistiques nationales) – 4,086,466 (Banque mondiale et worldpopulationreview.com)
Population (2000): 3,235,380 (Banque mondiale et worldpopulationreview.com)

Les plus grandes villes (habitants-estimations conformes avec worldpopulationreview.com):

• Beyrouth : 1 916 100
• Tripoli : 229 398
• Sidon: 163,554
• Tyre: 135,204
• Nabatîyé et Tahta: 120,000

Croissance démographique annuelle (2017): 1,3 % (Banque mondiale)
Croissance démographique annuelle (2007): 0,7 %
Croissance démographique annuelle (2000): 2,5 %

Données issues de la Banque mondiale et www.worldpopulationreview.com, Croissance démographique urbaine annuelle calculée à partir de données de la Banque mondiale.

L’économie libanaise est axée sur les services, le secteur bancaire et le tourisme étant les composants les plus importants. Le pays profite également des réseaux commerciaux que lui procurent sa grande diaspora. En effet, on estime que les envois de fonds provenant de ressortissants libanais résidents à l’étranger représentent un cinquième du PIB du pays.

Dans les zones urbaines, 100 % des habitants disposent à la fois d’un accès satisfaisant à une source d’eau et à un réseau d’assainissement adéquat, tandis que la performance du pays selon les données de la Banque mondiale pour 2015 est de 99 % pour l’accès aux sources d’eau et de 80,7 % pour l’assainissement adéquat. En 2014, le Liban a généré 2,04 millions de tonnes de déchets urbains solides (0,98 kg/jour par personne en moyenne, de 0,95 à 1,2 kg/jour dans les zones urbaines et 0,8 kg/jour dans les zones rurales) (Banque mondiale, 2018). La quantité de déchets augmente de 1,65 % par an. La couverture de la collecte des déchets dans les zones urbaines s’élève à 100 %. Les chiffres sont de l’ordre 99 % dans les zones rurales. En général, les déchets collectés finissent dans des décharges à ciel ouvert (29 %) et dans des sites d’enfouissement (48 %) tandis à 15 % sont compostés et 8 % recyclés (GIZ, 2014 – Rapport national sur la gestion des déchets solides au Liban).

La consommation d’énergie du Liban dans le secteur du transport routier s’élevait à 39 % de sa consommation finale d’énergie en 2016 (Atlas de l’énergie, AIE) (2010 : 45 % ; 2000 : 42 %), alors que la consommation d’énergie par habitant s’élevait à 1 337,4 kg d’équivalent pétrole en 2014, contre 1 321 kg en 2008 et 1 516,7 kg en 2000 (données de la Banque mondiale). La consommation d’électricité s’élevait à 2 800 kWh par habitant en 2016 contre 3 480 kWh en 2010 et 2 990 kWh en 2000 (Atlas de l’énergie de l’AIE). La part du secteur résidentiel dans la consommation finale d’énergie présente de fortes fluctuations, variant entre 23 et 36 % sur une période de 5 ans (2011-2016) (Atlas de l’énergie de l’AIE). Selon cette même base de données, le taux de pénétration des énergies renouvelables dans la production totale d’électricité reste très faible à environ 2 % en 2016.

Selon les chiffres de Atlas de l’énergie de l’AIE, les émissions de CO2 enau Liban étaient de 3,86 tonnes par habitant en 2016 contre 4,61 tonnes en 2009 et 4,33 tonnes en 2000. Les émissions de CO2 au Liban sont, comme dans les autres pays de la région, issues de la combustion de combustibles fossiles et de la fabrication du ciment et comprennent celles produites lors de la consommation de combustibles solides, liquides et gazeux et du torchage du gaz naturel.

Les objectifs inconditionnels libanais sont les suivants:

• Une réduction des émissions de GES de 15 % par rapport au scénario de maintien de statu quo (MSQ) en 2030.
• 15 % de la demande de puissance et de chaleur en 2030 générée par des sources d’énergie renouvelables.
• Une réduction de 3 % de la demande de puissance au moyen de mesures d’efficacité énergétique en 2030 par rapport à la demande dans le cadre du scénario de maintien de statu quo.

En ce qui concerne les objectifs conditionnels, il s’agit notamment de:

• Une réduction des émissions de GES de 30 % par rapport au scénario de maintien de statu quo (MSQ) en 2030.
• 20 % de la demande de puissance et de chaleur en 2030 générée par des sources d’énergie renouvelables.
• Une réduction de 10 % de la demande de puissance au moyen de mesures d’efficacité énergétique en 2030 par rapport à la demande dans le cadre du scénario de maintien de statu quo.

En savoir plus sur les CDN du Liban.

Le Liban a déjà progressé dans l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de la biodiversité (projet de Stratégie et plan d’action national pour la biodiversité, SPANB, 2015), de l’eau (stratégie nationale pour le secteur de l’eau, 2012), de la foresterie et de l’agriculture (Plan forestier national, PFN, 2015 et la Stratégie du Ministère de l’agriculture, 2015). Les actions respectives reflètent les priorités du Liban compte tenu de la compréhension actuelle des impacts attendus sur le climat. Plus précisément, des vulnérabilités clés ont été détectées dans les secteurs des zones côtières et des écosystèmes marins, des ressources en eau, de la santé publique, des zones de pêche et des écosystèmes terrestres.
Les stratégies sectorielles seront évaluées régulièrement dans le cadre du processus de développement national et/ou lorsque de nouvelles informations sur le changement climatique et de ses impacts seront disponibles. En outre, le Liban vise à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres d’ici 2030, conformément aux recommandations du cadre défini par la CNULD. Ceci a été récemment approuvé par le Comité de la dégradation des terres et de la désertification, dirigé par le ministère de l’Agriculture. Des mesures d’adaptation détaillées pour répondre à cet objectif ne sont pas encore développées.