Jordanie

Population (2018): 10,308,949 (estimations – statistiques nationales)
Population (2015): 9,531,712 (données du recensement – statistiques nationales). Ce chiffre tient compte des 2,9 millions de non-Jordaniens.
Population (2011): 6,993,000 (statistiques nationales)
Population (2004): 5,597,000 (données du recensement – statistiques nationales)

Les gouvernorats les plus importants (habitants), conformément aux statistiques nationales:

• Amman (recensement 2004 : 2 353 300 ; recensement 2015 : 4 007 526)
• Irbid (recensement 2004 : 1 039 400 ; recensement 2015 : 1 770 158)
• Az Zarqa (recensement 2004 : 801 500 ; recensement 2015 : 1 364 878)
• Mafraq (recensement 2004 : 322 900 ; recensement 2015 : 549 948)
• Balka (recensement 2004 : 288 700 ; recensement 2015 : 491 709)
• Al Karak (recensement 2004 : 185 900 ; recensement 2015 : 316 629)

Croissance démographique annuelle (2018): 2,5 %
Croissance démographique annuelle (2017): 2,4 %                                                                                       Croissance démographique annuelle (2015): 7,9 %
Croissance démographique annuelle (2011): 4,3 %
Croissance démographique annuelle (2004): 2,3 %
Croissance démographique annuelle (2000): 2,5 %

Données provenant du département des statistiques en Jordanie, la croissance démographique annuelle est calculée à partir des données de la Banque mondiale.

La Jordanie est une des économies les plus libres et les plus compétitives au Moyen-Orient, un marché émergent avec une économie à revenu moyen/supérieur. Les accords de libre-échange du pays, les incitations à l’investissement, les faibles coûts de transport pour l’expédition vers les principaux marchés et les réformes de l’enseignement sont les principales sources de la forte expansion ces dernières années. Cependant, le faible approvisionnement en eau, la dépendance totale des importations de pétrole pour l’énergie et l’instabilité régionale pèsent encore lourd sur la croissance durable de la Jordanie.

En 2015, 96,9 % de la population avait accès à des sources d’eau saine et 98,6 % à des conditions sanitaires décentes (Banque mondiale 2015). En 2013, la Jordanie a généré 2,53 millions de tonnes de déchets solides municipaux (0,81 kg/jour par personne en moyenne, 0,95 kg/jour dans les zones urbaines et 0,85 kg/jour dans les zones rurales) (Banque mondiale, 2018). La quantité de déchets augmente de 3 % par an. Le ramassage des déchets dans les zones urbaines s’élève à 90 % et autour de 70 % dans les zones rurales. La destination finale des déchets collectés est généralement la décharge à ciel ouvert (45 %) et l’enfouissement (48 %), alors que le taux de recyclage est de 7 % (GIZ, 2014 – rapport national sur la gestion des déchets solides en Jordanie).

La consommation d’énergie de la Jordanie dans le secteur du transport routier s’élevait à 46 % de sa consommation finale d’énergie en 2016 (Atlas de l’énergie, AIE) (2010 : 39 %, 2000 : 34 %), alors que la consommation d’énergie par habitant s’élevait à 928,5 kg d’équivalent pétrole en 2014, contre 1 164 kg en 2007 et 953,47 kg en 2000 (données de la Banque mondiale). La consommation d’électricité s’élevait à 1 900 kWh par habitant en 2016 (Atlas de l’énergie, AIE), contre 1 830 kWh en 2009 et 1 290 kWh en 2000. Après 2010, la part du secteur résidentiel dans la consommation finale d’énergie est relativement stable, variant entre 22 et 25 % (Atlas de l’énergie, AIE). Conformément à la même base de données, après quelques années durant lesquelles la part des énergies renouvelables dans la production globale d’électricité était à un niveau très bas (environ 1 %, en 2016), sa contribution a fini par atteindre les 5 %.

Selon les chiffres de Atlas de l’énergie de l’AIE, les émissions de CO2 en Jordanie étaient de 2,52 tonnes par habitant en 2016 contre 3,1 tonnes en 2007 et 2,79 tonnes en 2000. En Jordanie, les émissions de CO2 émanent de combustibles fossiles et de la fabrication de ciment, et comprennent celles produites lors de la combustion de carburants solides, liquides et gazeux et de torchères de gaz.

La Jordanie décide, à l’échelle nationale, de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’un volume de 14 % jusqu’à 2030. Cette contribution de la réduction des GES sera comblée sans condition, au maximum, 1,5 % par les propres moyens du pays par rapport à un niveau de scénario de maintien de statu quo.
Toutefois, la Jordanie, conditionnellement et sous réserve de disponibilité de l’aide financière internationale et du soutien aux moyens de mise en œuvre, s’engage à réduire ses émissions de GES d’au moins 12,5 % en plus d’ici 2030.
Les objectifs visés ci-dessus s’accompagnent d’une combinaison diversifiée de nombreuses mesures ayant pour but la réduction des GES dans tous les secteurs d’émissions impliqués, en plus des actions d’adaptation dans les secteurs ciblés.
En savoir plus sur les CDN de Jordanie.

En 2013, la Jordanie a lancé sa politique nationale sur le changement climatique pour 2013-2020, revendiquant qu’elle était la première du genre au Moyen-Orient. La Jordanie estime être le leader mondial en matière de changement climatique, après avoir présenté le premier rapport de la CCNUCC parmi tous les pays non membres de l’annexe 1 qui font partie du traité.
Le plan visait les objectifs à long terme suivants:

• Pour que la Jordanie devienne un pays proactif et résilient face aux risques engendrés par les changements climatiques, tout en conservant une économie à faible intensité de carbone avec des ressources en eau et en agriculture durables, des écosystèmes sains et des communautés résilientes au climat.
• Renforcer la capacité d’adaptation des communautés et des institutions, accroître la résilience des écosystèmes aux changements climatiques, en particulier en ce qui concerne les ressources en eau et l’agriculture.
• Donner la priorité à la fois à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique, en insistant sur l’adaptation, compte tenu de l’économie à faible émission de carbone et de la vulnérabilité aux pénuries d’eau.

Dans la communication nationale 2014 à la CCNUCC, une nouvelle évaluation de la vulnérabilité a été présentée dans un cadre sophistiqué de risque et de capacité de résilience climatique. L’ensemble des recommandations politiques a été axé sur les secteurs suivants : L’eau, l’agriculture, la biodiversité, les zones côtières, les zones urbaines, la santé et les communautés locales.