Tunisie

Population (2017): 11,532,127 (Banque mondiale)
Population (2014): 11,007,326 (données du recensement, statistiques nationales)
Population (2004): 9,910,872 (données du recensement, statistiques nationales)

Villes principales (habitants – recensement 2014):

• Tunis (ville: 638 845, gouvernorat: 1 056 247)
• Sfax (ville: 272 801, gouvernorat: 955 421)
• Sousse (ville: 221 530, gouvernorat: 674 971)
• At-Tadamun (ville: 142 953, gouvernorat: 576 088)
• Kairouan (ville: 139 070, gouvernorat: 570 559)

Croissance démographique annuelle (2017): 1.1% (Banque mondiale)
Croissance démographique annuelle (2014): 1.2%
Croissance démographique annuelle (2004): 0.8%

Données issues de l’institut national des statistiques et de la Banque mondiale. Croissance démographique urbaine annuelle calculée à partir de données de la Banque mondiale.

La Tunisie, dont le PIB par habitant est l’un des plus élevés d’Afrique, jouit d’une économie diversifiée, avec d’importantes activités agricoles (olives, blé, orge, tomates, agrumes, betteraves à sucre, dattes et amandes), mais aussi minières (phosphate, minerais de fer, zinc, plomb et sel), de produits pétroliers (pétrole, gaz naturel) et de manufacture (vêtements, chaussures, pièces automobiles, machineries électriques). Le tourisme est également une activité économique importante.

97,7 % de la population dispose d’un accès satisfaisant à une source d’eau et 91,6 % de la population à un réseau d’assainissement adéquat (Banque mondiale, 2015). En 2014, le Maroc a généré 2,7 millions de tonnes d’ordures ménagères (0,66 kg/jour par personne, 0,815 kg/jour en zones urbaines et 0,15 kg/jour en zones rurales) (Banque mondiale, 2018). La quantité de déchets augmente de 2,5 % par an. La couverture de la collecte des déchets dans les zones urbaines s’élève à 80 %. Les chiffres sont de l’ordre de 0 % à 10 % dans les zones rurales. En général, les déchets collectés finissent dans des décharges à ciel ouvert (21 %) et dans des sites d’enfouissement (70 %) (GIZ, 2014 – Rapport national sur la gestion des ordures ménagères en Tunisie).

La consommation d’énergie de la Tunisie dans le secteur des transports routiers représentait 31 % de sa consommation énergique totale (Atlas de l’énergie de l’AIE) (2008 : 22 % ; 2000 : 24 %), alors que la consommation d’énergie par habitant s’élevait à 943,61 kg d’équivalent pétrole en 2014, contre 905,8 kg en 2008 et 753,2 kg en 2000 (données de la Banque mondiale). La consommation d’électricité s’élevait à 1 460 kWh par habitant en 2016 contre 1 434,6 kWh en 2013 et 992,4 kWh en 2000 (Atlas de l’énergie de l’AIE). La part du secteur résidentiel dans la consommation finale d’énergie pour les cinq dernières années est relativement stable, et se situe entre 26 et 27 % (Atlas de l’énergie de l’AIE). Selon cette même base de données, le taux de pénétration des énergies renouvelables dans la production totale d’électricité reste faible (pas plus de 2 à 3 % sur la période des cinq dernières années).

Selon les chiffres de l’Atlas de l’énergie de l’AIE, les émissions de CO2 en Tunisie étaient de 2,21 tonnes métriques par habitant en 2016, contre 2,02 tonnes métriques par habitant en 2008 et 1,82 tonne métrique en 2000. Les émissions de CO2 en Tunisie proviennent de la combustion de combustibles fossiles et de la fabrication du ciment et comprennent celles produites lors de la consommation de combustibles solides, liquides et gazeux et du torchage du gaz naturel.

La Tunisie propose de réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs (énergie ; procédés industriels ; agriculture, sylviculture et autres utilisations des terres ; déchets) afin de réduire son intensité de carbone de 41 % en 2030, par rapport à l’année de référence 2010… La Tunisie, qui a déjà fait des progrès significatifs en matière d’atténuation de son niveau de référence, cherche à réduire son intensité de carbone sans condition et par ses propres efforts de 13 pour cent par rapport à 2010, soit environ 1/3 de sa CPDN. Pour atteindre le reste de son objectif, à savoir une baisse supplémentaire de l’intensité du carbone de 28 pour cent en 2030 par rapport à 2010, la Tunisie s’appuie sur le soutien de la communauté internationale pour le financement, le renforcement des capacités et le transfert de technologie. Le CPDN de la Tunisie couvre à la fois une contribution d’atténuation et une contribution d’adaptation.
En savoir plus sur les CDN de la Tunisie.

La Tunisie a poursuivi une politique énergétique proactive depuis 30 ans et est le pays émettant le moins de GES de la région MENA. Elle a également progressé en termes de reboisement et de préservation des écosystèmes forestiers, ce qui a entraîné la reconnaissance de son agriculture, de sa sylviculture et d’autres utilisations du sol (AFLOU) en tant que puits net de CO2 dans son inventaire de gaz à effet de serre 2010. La stratégie nationale tunisienne sur le changement climatique (NCCS), élaborée par le ministère de l’Environnement, a été lancée en octobre 2012, proposant une approche prospective de la politique d’adaptation. Jusqu’à présent, les mesures d’adaptation de la Tunisie ont été focalisées sur les secteurs suivants:

• Ressources hydriques
• Agriculture
• Zones côtières
• Écosystèmes
• Santé
• Tourisme

Les principaux piliers de la stratégie nationale tunisienne sont la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (2015), le onzième plan quinquennal pour la politique agricole (2014-2015), la Stratégie de développement économique et social (2012-2016), Tunisie 2020 (2016), la clause climatique au titre de l’article 45 dans la Constitution de 2014 (2014).