Égypte

Population (recensement 2017): 94.8 millions
Population (recensement 2006): 72.7 millions
Les plus grandes villes (recensement 2017, Wikipédia)

• Le Caire: 9,153,135
• Alexandrie: 5,039,975
• Giza: 4,146,340
• Shubra El-Kheima: 1,165,914
• Port Said: 751,073
• Suez: 660,592
• Mansoura: 548,259

Croissance démographique annuelle (2017) : 1,9 % (Banque mondiale)
Croissance démographique annuelle (2009) : 1,9 %
Croissance démographique annuelle (2000) : 1,9 %

Données tirées de Wikipedia ; la croissance démographique annuelle est calculée à partir des données de la Banque mondiale.

L’économie égyptienne est l’une des plus développées et diversifiées au Moyen-Orient. L’agriculture (coton, maïs, canne à sucre, fruits et légumes, fourrage et riz), l’industrie (textiles et habillement, produits chimiques, acier, électronique grand public et appareils ménagers) et les services (tourisme) représentent des taux presque égaux dans la production nationale.

99,4 % de la population dispose d’un accès satisfaisant à une source d’eau et 94,7 % de la population à un réseau d’assainissement adéquat (Banque mondiale, 2015). En 2012, l’Égypte a généré 21 millions de tonnes de déchets solides municipaux (0,67 kg/jour par personne en moyenne, 0,7 à 1 kg/jour dans les zones urbaines et 0,4 à 0,5 kg/jour dans les zones rurales) (Banque mondiale, 2018). La quantité de déchets augmente de 2 % par an. La couverture de la collecte des déchets dans les zones urbaines varie de 50 à 65 %, tandis que dans les zones rurales, ce chiffre se situe entre 0 % et 30 %. En général, les déchets collectés finissent dans des décharges à ciel ouvert (80-88 %) et dans des sites d’enfouissement (7 %) tandis que 10 à 15 % sont recyclés (GIZ, 2014 – Rapport national sur la gestion des ordures ménagères en Égypte).

La consommation d’énergie de l’Égypte dans le secteur du transport routier s’élevait à 32 % de sa consommation finale d’énergie en 2016 (Atlas de l’énergie, AIE) (2013 : 31 % ; 2000 : 30 %), tandis que la consommation d’énergie par habitant selon les données de la Banque mondiale s’élevait à 900 kg équivalents pétrole en 2016, contre 835 164 kg en 2013 et 2 000 kg en 2000. 580,6 kg). La consommation d’électricité s’élevait à 1 700 kWh par habitant en 2016 contre 1 697,5 kWh en 2013 et 984,1 kWh en 2000 (Atlas de l’énergie de l’AIE). Après une période de déclin entre 2004 et 2007, selon l’Atlas de l’énergie de l’AIE, la part du secteur résidentiel dans la consommation totale d’énergie augmente (2000 : 21 %, 2004 : 22 %, 2007 : 19 %, 2010 : 21 %, 2016 : 24 %) Selon cette même base de données, la part des énergies renouvelables dans la production totale d’électricité reste dans la zone des 8 à 10 % après 2010).

Selon les chiffres de Atlas de l’énergie de l’AIE, les émissions de CO2 en Égypte étaient de 2,14 tonnes par habitant en 2016 contre 2,13 tonnes en 2011 et 1,43 tonnes en 2000. Les émissions de CO2 en Égypte sont issues de la combustion de combustibles fossiles et de la fabrication du ciment et comprennent celles produites lors de la consommation de combustibles solides, liquides et gazeux et du torchage du gaz naturel.

Le rapport de la CDN comprend les éléments suivants :

1. Les circonstances nationales qui traitent des conditions économiques générales, y compris les taux de croissance économique et démographique, les principaux objectifs de développement durable et les circonstances politiques.

2. Les efforts nationaux mis en œuvre pour lutter contre le changement climatique en Égypte, en termes de traitement des impacts dans différents secteurs (agriculture, ressources hydriques, zones côtières, etc.) ou des efforts déployés pour réduire les émissions de GES dans différents secteurs (énergie, transport, l’industrie, etc.).

3. Les mécanismes de mise en œuvre requis pour atteindre les objectifs du plan (financement, renforcement des capacités et transfert de technologie).
En savoir plus sur les CDN de l’Égypte.

L’Égypte dispose d’un cadre politique solide, reposant sur la stratégie nationale d’adaptation 2011 (SNA) et sur les institutions politiques de haut niveau composées de ministères compétents qui ont pour mandat de la mettre en œuvre. La stratégie vise à accroître la souplesse de l’Égypte pour lutter contre les risques et les impacts négatifs du changement climatique dans divers secteurs. Le pays a également élaboré une « stratégie de développement durable (SDD) – Vision 2030 de l’Égypte ».
La stratégie évalue la situation et les risques actuels dans les secteurs clés, en particulier l’intersection des zones côtières avec les ressources en eau et l’irrigation, l’agriculture, la santé, les zones urbaines, le logement, les routes et le tourisme. Elle recommande i) l’intégration de plans d’adaptation sectoriels spécifiques à chaque plan quinquennal et aux programmes nationaux de développement ; (II) le renforcement de la participation de la communauté et la création d’une culture privilégiant sans concession la sécurité ; III) la promotion de la coopération régionale et internationale ; et (IV) la participation à un suivi permanent des progrès accomplis.
Enfin, les domaines d’action d’adaptation suivants sont identifiés dans la contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN) de l’Égypte soumise à la CCNUCC en 2015:

• Les ressources en eau : notamment le stockage de l’eau, l’amélioration des systèmes d’irrigation et d’eau pluviale, la sensibilisation
• La sécurité agricole : changer le modèle des cultures, le bétail et améliorer la faible productivité actuelle du bétail
• Gestion intégrée des zones côtières et fourniture d’emplois dans des zones sûres
• Secteur de la santé
• Zones rurales, population et routes
• Tourisme
• Energie
• Politiques d’adaptation — notamment renforcement des capacités institutionnelles, réglementations environnementales, systèmes de surveillance et sensibilisation accrue

Caire

Hurghada

Luxor

Marsa Alam

Le Nil